Point sur le Coulazou
Point sur le Coulazou
Bien que le SYBLE et la Métropole soient les institutions majeures pour gérer et étudier la rivière (et celles de tout le bassin versant du Lez), la municipalité a souhaité bénéficier d’une certaine latitude en matière de prélèvement et d’analyse d’eau pour être plus réactive en cas de nouvel épisode de pollution.
L’objectif est de pouvoir réagir le week-end s'il venait à se reproduire une telle pollution supposée accidentelle. Car depuis que dure cette situation récurrente (au moins 2003), on constate que la pollution advient souvent le week-end (pluvieux) au moment où les institutions sont fermées. Cela impose alors d’attendre le lundi pour réaliser des analyses (ce qui ne permet pas de les effectuer dans de bonnes conditions).
Aussi, le 5 novembre 2021, trois prélèvements ont été effectués pour faire un état "zéro" de la qualité de l’eau de la rivière depuis l’épisode de septembre 2020 qui avait tué des milliers de poissons et mis en émoi de nombreux citoyens.
En bref, l’action continue pour éclaircir ce qui a pu se passer en septembre 2020 mais aussi pour éviter qu’une telle situation se reproduise.
- Cournonterral a suggéré, au sein de la Métropole, d’élaborer une fiche d’alerte, qui regroupe les directives à suivre en cas de pollution accidentelle sur toute rivière et les contacts à prendre ; ceci constitue un des moyens de "prévenir si l’on ne peut encore totalement guérir".
- Un dossier de plainte est encore ouvert à la gendarmerie pour que cette affaire ne soit pas enterrée.
- Un plan d’actions complémentaires à l’échelle de Cournonterral est en cours d’élaboration pour parvenir à la qualité de l’eau.
Par ailleurs, depuis 2017, le SYBLE a lancé une réflexion globale sur le fonctionnement hydro-morphologique des cours d’eau, à l'échelle du bassin versant.
Dans un premier temps, sur les masses d'eau du Lez et dela Mosson, du Coulazou, de la Brue et de la Lironde, un diagnostic précis de l’état du linéaire des cours d’eau ave cune analyse des usages qui s’y pratiquent a été réalisé.
Les paramètres de la géomorphologie, du transport solide, de la continuité écologique (biologique et sédimentaire) ont été étudiés afin de mieux comprendre et d'appréhender les évolutions futures, et de disposer d’un plan de gestion et d’un programme d’actions pour restaurer les secteurs dégradés. Cette étude, qui se termine, permet d’identifier les secteurs sur lesquels des opérations de restauration de l’hydromorphologie sont à réaliser en priorité, notamment pour atteindre le bon état des masses d’eau. Le Coulazou a été ciblé car très dégradé.
Courant 2022, le comité de pilotage va rendre ses arbitrages sur les travaux de restauration et de renaturation conséquents. Ils seront pris en charge par la Métropole et l’Agence de l’Eau. A suivre…